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Une infection urinaire de la vessie ou IVU peut être une affaire très douloureuse et désagréable. Elle touche principalement les enfants et les femmes, mais les hommes d'un certain âge peuvent également contracter occasionnellement une infection urinaire. Les substances naturelles peuvent contribuer à la thérapie.
Plus des trois quarts des femmes souffrent d'une inflammation bactérienne des voies urinaires au cours de leur vie. Vingt pour cent de toutes les femmes souffrent de façon récurrente de cystites.
L'urètre féminin étant plus court, les bactéries qui entrent dans l'urètre remontent plus facilement vers la vessie, où elles s'installent dans la paroi de la vessie et provoquent une inflammation.
Bien que les hommes disposent de conditions plus favorables pour contrer une infection urinaire en raison de leur urètre plus long, ils sont aussi plus fréquemment touchés par celle-ci avec l'âge.
Même les bébés et les jeunes enfants souffrent d'infections urinaires. Leurs uretères sont encore très courts, ce qui favorise la pénétration des bactéries. Elles pénètrent dans les voies urinaires de l'enfant principalement par le biais des frottements.
Les femmes enceintes constituent un autre groupe à risque pour les infections urinaires. L'élargissement de l'utérus resserre les voies urinaires et rend difficile une vidange efficace.
Dans le cas d'une infection urinaire, les bactéries pénètrent dans les voies urinaires par l'urètre et remontent dans la vessie. Dans le climat chaud et humide de la vessie, elles se nichent dans la paroi de la vessie et s'y multiplient.
Les globules blancs combattent les envahisseurs et une inflammation se produit. La muqueuse de la vessie est attaquée et devient encore plus sensible à l'attaque bactérienne.
Dans seulement deux à cinq pour cent des cas, une infection urinaire peut être attribuée à une transmission par le sang. Dans la plupart des cas, une infection bactérienne est la cause de l'inflammation. Souvent, les agents pathogènes proviennent de la propre flore intestinale. Les agents pathogènes étrangers sont plutôt rares.
Les mouvements pendant les rapports sexuels favorisent la pénétration des bactéries de l'environnement intestinal dans l'urètre. Un agent pathogène commun est Escherichia coli. On trouve également des staphylocoques, des entérocoques et autres.
Certains groupes de personnes présentent un risque accru de contracter une infection urinaire, par exemple :
Si elle n'est pas traitée, l'infection des voies urinaires peut entraîner des problèmes rénaux, par exemple sous la forme d'une inflammation pelvienne des reins.
Sensation constante de devoir uriner, associée à une douleur lors de la miction. Ce sont les symptômes typiques d'une infection des voies urinaires ou d'une infection de la vessie.
Les bactéries en sont généralement la cause, mais plus rarement les virus, les champignons ou les parasites. En règle générale, les germes pénètrent dans la vessie par l'extérieur, via l'urètre. Elles y irritent la paroi de la vessie, qui s'enflamme.
Les symptômes courants sont les suivants :
Après avoir décrit les symptômes au médecin, celui-ci procède généralement à un test d'urine. Il s'agit d'analyser un échantillon d'urine pour détecter les leucocytes (globules blancs), les nitrites et les érythrocytes (globules rouges) à l'aide d'une bandelette indicatrice.
Les globules blancs indiquent une réponse immunitaire de l'organisme aux envahisseurs bactériens. Le nitrite est un produit excréteur courant des bactéries et les globules rouges indiquent la présence de sang dans l'urine.
Si le test des globules blancs est positif, un diagnostic d'infection urinaire peut être établi. En cas d'infection urinaire avancée, les trois particules sont souvent détectables dans l'urine.
De nombreux tests permettront également de déterminer s'il existe une infection à chlamydia. Il s'agit d'une maladie sexuellement transmissible qui est limitée à l'urètre.
Lorsque l'urètre et la vessie sont douloureux, cela peut entraîner un niveau élevé de souffrance, au plus tard lorsque l'inflammation devient chronique. En règle générale, le médecin prescrit alors des antibiotiques. Cependant, il existe également des remèdes alternatifs pour les infections urinaires, avec des ingrédients qui proviennent de la nature.
Le remède naturel le plus efficace contre les infections urinaires et les cystites est le sucre naturel D-mannose, qui peut être utilisé sous forme de complément alimentaire pour prévenir ou traiter une infection urinaire. Le sucre se lie aux bactéries, les empêchant de s'attacher aux cellules muqueuses de la vessie et de l'urètre et de les envahir. Les bactéries et le sucre sont facilement excrétés dans l'urine.
Le D-Mannose agit très rapidement et n'a pas d'effets secondaires. Il peut également être pris par les enfants et les femmes enceintes ou comme mesure préventive contre les infections urinaires chroniques.
La canneberge est également efficace contre les infections urinaires car, en plus de la vitamine B2, un de ses ingrédients est le tanin. Les tanins ont également la capacité d'empêcher les bactéries de s'implanter dans les voies urinaires. La canneberge n'est pas adaptée à la consommation directe en raison de son goût aigre - mais sous forme de gélules de canneberge, elle est bien tolérée.
Le composé minéral soufré MSM (méthylsulfonylméthane) soutient également une muqueuse vésicale saine et intacte.
Une consommation accrue de liquides, de préférence avec des thés diurétiques, favorise la guérison. Les voies urinaires sont rincées et les bactéries sont éliminées.
